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Fedora 34 – Workstation Edition

Fedora Workstation se concentre sur le bureau, et en particulier, il est destinĂ© aux dĂ©veloppeurs de logiciels qui veulent une expĂ©rience du systĂšme d’exploitation Linux «juste fonctionnelle». Cette version comprend GNOME 40, la prochaine Ă©tape dans l’informatique ciblĂ©e et sans distraction. GNOME 40 apporte des amĂ©liorations Ă  la navigation que vous utilisiez un trackpad, un clavier ou une souris. La grille et les paramĂštres de l’application ont Ă©tĂ© repensĂ©s pour rendre l’interaction plus intuitive et bien plus Ă©purĂ©e que ces derniĂšres gĂ©nĂ©rations!

Cette nouvelle mouture de Fedora apporte un grand nombre de nouveautĂ©s et d’amĂ©liorations :

  • GNOME 40 d’origine
  • KDE Plasma avec Wayland par dĂ©faut
  • Compression transparente de BTRFS
  • PulseAudio cĂšde sa place à PipeWire
  • Ruby 3.0
  • OpenSSL3.0.

Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas Fedora, rĂ©sumons la situation : il s’agit du laboratoire de Red Hat. L’éditeur y teste des technologies et composants bien avant leur Ă©ventuelle intĂ©gration dans RHEL (Red Hat Enterprise Linux). Fedora est donc une distribution Linux connue pour embarquer les derniĂšres technologies.

L’installation du systĂšme ne rĂ©serve aucune surprise : rien n’a changĂ©. On retrouve le bon vieil Anaconda, que certains aiment et d’autres dĂ©testent. Pour notre part, nous lui reprochons toujours certaines incohĂ©rences ergonomiques, notamment dans la partie formatage et prĂ©paration du disque, oĂč les contrĂŽles n’ont rien d’intuitif, avec par exemple une validation en haut Ă  gauche de la fenĂȘtre.

Une fois arrivĂ©, on est accueilli par l’assistant classique permettant d’activer ou non certaines capacitĂ©s comme la gĂ©olocalisation. Vient ensuite la configuration des comptes pour synchroniser les contacts, agendas et autres.

AprĂšs cet assistant survient une nouvelle fenĂȘtre pour prĂ©senter les principales nouveautĂ©s de GNOME 40. Ce n’est pas un luxe, car plusieurs aspects du nouvel environnement risquent d’en dĂ©stabiliser plus d’un, mĂȘme si – ce n’est que notre avis – les changements sont relativement vite absorbĂ©s.

Les panneaux mettent l’accent sur les ActivitĂ©s, l’arrangement horizontal des espaces de travail ou la possibilitĂ© de ranger les icĂŽnes comme on le souhaite dans la grille des applications. On peut revenir Ă  n’importe quel moment dans cette fenĂȘtre en lançant Visite depuis la grille d’applications. On attend d’ailleurs une traduction française.

Au-delĂ  de ces quelques informations, on peut commencer Ă  utiliser Fedora 34 comme n’importe quelle version prĂ©cĂ©dente. C’est seulement en cliquant sur ActivitĂ©s que l’on verra la diffĂ©rence.

Les captures sont issues d’une Fedora 34 sous VMware (celle en vidĂ©o ci-dessous), et intĂšgre la nouvelle version de l’environnement. On peut voir trĂšs nettement la maniĂšre dont l’interface est organisĂ©e, avec les espaces de travail organisĂ©s horizontalement.

Cette nouvelle prĂ©sentation influe Ă©galement sur le positionnement du dock, maintenant en bas de l’écran. Si l’on clique sur la grille, les espaces de travail sont repoussĂ©s en haut de l’écran, et Ă  moins d’en avoir un trĂšs grand nombre, ils sont tous prĂ©sents. On peut bien sĂ»r saisir l’icĂŽne d’une application et la dĂ©poser dans l’un des espaces pour y provoquer son ouverture, y compris dans l’espace vide Ă  droite, en crĂ©ant ainsi un nouveau.

À noter que les noms des applications dans la grille sont censĂ©s s’afficher entiĂšrement, lĂ  oĂč ils Ă©taient jusqu’ici tronçonnĂ©s quand ils dĂ©passaient une certaine taille.

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